Après une très brève interruption, puisque certains de nos membres ont continué à jouer jusque début août, notre Cercle a repris ses activités pour sa nouvelle saison. Elle devrait l’emmener jusqu’en novembre, voire décembre ou janvier et plus si affinités !
Les 7 mercenaires
Ils étaient 8 sur le terrain ce mercredi 30 août 2023 : notre Chief Pétanque Officer Gérard Guillot, notre Officier de bouche Charles Simon, le Bâtonnier Jean-Marie Leloup, nos membres Michelle Seurin Marzouk, Charles de Haas, Romain Allain-Dupré, notre canonnier-en-chef Mitch et un ami à lui, Julien.
Comme dans la numérologie chinoise, 8 est un chiffre magique à la pétanque : il permet de jouer 2 parties en doublette, c’est-à-dire à 2 joueurs par équipe, avec 3 boules chacun.
Oui mais voilà, notre membre Michelle Seurin Marzouk ne jouait pas ! Nous avions donc, en réalité, 7 joueurs sur le terrain, ce qui est le pire chiffre à la pétanque : trop pour 1 partie en triplette, pas assez pour 2 parties en doublette.
Notre Officier de bouche Charles Simon a cependant accepté d’attendre un éventuel autre membre pour se concentrer sur ses autres fonctions : mémorialiste de nos exploits sportifs. C’est ainsi qu’une partie en triplette a pu être organisée pour notre reprise.
Le Mannekens Pis de la place Dauphine
À la vérité, plus qu’à un exploit sportif, une photo de notre Chief Pétanque Officer Gérard Guillot regardant sa boule tomber fait surtout penser au Mannekens Pis.
Cette ressemblance frappante avec le célèbre bambin bruxellois ne l’a cependant pas empêché de réussir par la suite un pointage de précision qui a délicatement emporté le cochonnet pour prendre le point.
Quand il ne lançait pas sa boule, il se livrait à son autre activité favorite : tenter de déconcentrer ses adversaires par des conseils intempestifs alors qu’ils allaient lancer leurs boules.
C’est ainsi que notre canonnier-en-chef Mitch a dû le rappeler à l’ordre alors qu’il se préparait à tirer une boule adverse. Un comble quand on se souvient que notre Chief Pétanque Officer, avant d’occuper cette illustre position créée spécialement pour lui, a été pendant des années 26e sous-secrétaire de notre Cercle, en charge de l’Azerbaïdjan-du-Sud, du Haut-Karabagh, de l’Abkhazie, de l’Ossétie-du-Sud, mais aussi de la discipline et du règlement.
Ce pépiement n’a cependant pas empêché notre canonnier-en-chef de réussir son tir.
Des tirs, encore des tirs
Cela n’a pas été le seul de sa soirée. Et, s’il en a raté quelques-uns, voire tiré la mauvaise boule, comme ici…
il en a réussi beaucoup d’autres, y compris à la raspaille, c’est-à-dire en faisant rebondir sa boule sur le terrain avant de toucher la boule adverse, lui qui tire toujours au fer.
Son ami Julien a, pour sa part, été moins heureux, ratant beaucoup de tirs de peu.
Le bouleversement
On aurait pu penser que la triplette de notre canonnier-en-chef s’acheminait vers une victoire facile, le tireur adverse n’étant pas en veine.
Mais c’était sans compter sur le temps de chauffe de Julien. Celui-ci prenait enfin ses marques dans les dernières mènes et réalisait des coups magiques.
C’est d’ailleurs lui qui marque les deux derniers points sur deux tirs magistraux.
Alors que l’équipe adverse n’a plus de boule, son premier tir pousse gentiment une boule de son équipe pour prendre le point. Puis son second dégage proprement la boule adverse tenant désormais en 2, reste sur place pour inscrire un deuxième point tandis que la boule adverse expulsée ricoche sur une autre boule adverse qui est, elle aussi, expulsée du jeu.
Le pot
Après toutes ces émotions, un pot de l’amitié s’imposait.
Notre Chief Pétanque Officer, tel le Christ avant le Jardin des Oliviers, y a rompu le pain, ou plutôt le gâteau que notre membre Michelle Seurin Marzouk avait laissé.
En effet, nous n’avions pas de couteau pour le couper.
Bien sûr, on y a bu, du rosé et du champagne…
et Mitch et Julien ont fait des photos rigolotes…
ainsi que des photos aux effets artistiques indéterminés.
La partie cachée
Notre entraînement aurait pu s’en arrêter là. Mais Mitch et Julien voulaient une dernière partie. Nous avons donc joué, cette fois-ci en doublette, le Bâtonnier Leloup d’un côté, avec Julien, notre Officier de bouche Charles Simon de l’autre, avec Mitch.
Malheureusement, cette partie n’a pas été immortalisée. On dira simplement que voir Mitch et Julien avec 3 boules chacun est terrifiant.
Toutes les boules qui pouvaient être tirées l’ont été, et même d’autres.
La partie s’est terminée avec Mitch disant à Julien de faire un « ciseau » et Julien qui le fait. Cette figure consiste à taper au fer la boule adverse la plus éloignée pour la dégager puis à dégager la boule adverse la plus proche sur le bond en arrière de sa boule.
Autant dire que ce coup n’avait jamais été vu sur la place Dauphine, sauf, peut-être, par mégarde.
Rejoignez-nous !
Si vous aussi vous voulez voir des coups propulsant la pétanque du statut de jeu de vacances à celui d’œuvre d’art, n’hésitez pas à nous rejoindre !
Il vous suffit de vous présenter un mercredi, à partir de 19h00 et jusque vers 22h00 environ, place Dauphine.
Vous pouvez vous annoncer auprès de notre Officier de bouche Charles Simon (officierdebouche@petanque-palais.fr – 06 20 23 49 41) ou simplement venir directement à nous sur notre terrain d’entraînement, y compris en cours de partie, nos membres arrivant de façon échelonnée.
Tous les niveaux sont acceptés et nous pouvons vous prêter des boules si vous n’en avez pas.
Surtout, n’hésitez pas à apporter un petit quelque chose, à boire ou à manger, pour notre pot de l’amitié !